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mercredi 27 avril 2011

Jamaa lafna

Avec le thé à la menthe l’eau des vendeurs sera pour vous lame liquide de Marrakech. Avec leurs vêtements rouges, leurs chemises blanche, leurs grands chapeaux d’où pendent des cordons de tissu et des coupes de cuivres brillant ou de laiton, prêts à l’usage, les vendeurs d’eau sont l’un des emblèmes éternels de Marrakech, du Maroc, mais aussi de tout le monde arabe. Ce sont les même, se différenciant seulement par le costume, qui se promènent sur les places d’Istanbul, dans les rues, où l’eau, manquant toujours, est sacrée comme la vie, est le bien le plus précieux, le présent le plus simple mais aussi le plus riche que n’importe qui pourra faire et qui vous seras toujours fais dans chaque maison, riche ou pauvre, dans laquelle il vous sera donné d’entrer.
On peut la voir de tous les points de l’horizon. Le minaret de la Koutoubia, qui se dresse au coeur de la Médina à côté de la mosquée du même nom, est le symbole même de Marrakech avec l’immense place de Djamaâ El-Fana, tout de suite derrière le coin. Comme la mosquée, le minaret est l’un des joyaux de l’art Almouahad, construit sur ordre de Adb El-Moumen et terminé par Yaqucoub al-Mansour entre 1184 et 1189.
L’accès à terrasse la plus haute est interdit, mais de là-haut, par temps claire on peut voir jusqu’aux cimes de l’Azafi, à 30klm de distance. Les proportions du minaret sont importantes mais équilibrées et étudiées au centimètre. Ainsi le rapport de base entre largeur et hauteur est-il de 1 à 5.Il mesure 12.80 mètres de côté et s’élève à une hauteur de 77 mètres si l’on considère la pointe la plus élevée la plus élevée a 69 mètres si l’on s’arrête a 69 mètres si l’on s’arrête au lanterneau: comparaison n’est à envisager avec d’autre ninarets.
Même de l’intérieure, ce minaret en grès rose est à lui seule un spectacle admirable quelle que soit l’heure du jour à laquelle on veut le contempler. Ce grès, provenant des carrières ouvertes autrefois dans les collines voisines de Gueliz a la propriété de changer de couleur selon l’exposition du soleil, donnant au minaret, tout au long du jour, l’aspect d’une gigantesque torche toujours flamboyante.
Toute la construction est dominée par trois globes de dimensions différentes, le plus petit ayant un diamètre de quelques centimètres et le plus grand de presque deux mètres ; ces globes, en cuivre doré brillent eux aussi sous la caresse des rayons du soleil.
Une légende veut qu’ils soient le résultat de la fusion des bijoux d’or de l’épouse de Yaquoub al-mansour. Une autre légende prétend qu’ils sont gardés par des génies auxquels auraient affaire ceux qui voudraient s’en approcher avec l’intention de les voler.
Tous les côtés de la construction sont differents l’uns des autres ; la décoration est à base d’ornements floraux encadrés de faïence et de peinture sur plâtre. L’interieur de l’édifice se six salles, disposées les une sur les autres, en communication entre elles par une espèce de rampe. Dans la partie supérieure, une terrasse tournant tout autour du minaret, est couronnée par une serie de merlons d’une hauteur de 2 mètres. La Mosquée est située au Nord par rapport au minarét. On ne sait pas pourquoi la première mosqué fut détruite mais on pense qu’elle aurait été orientée dans une mauvaise position par rapport à La Mecque. Celle que l’on peut admirer aujourd’hui, construite-t-elle aussi sur ordre Abd elMoumen, est un véritable joyau de l’art des Almohades »T », comme à Kairouan, et résente un résumé des conceptions architectoniques des Almohades : revêtements en céramique, plan en « T », nef parallèle au mur du fond sur laquelle se dressent les coupoles les plus nombreuses et élaborées. Un style que les Almouhades devait aussi choisir la grande mosquée de Hassan à Rabat, commencée en 1195 et jamais terminée.
Marrakech ne serait pas aussi belle sans l’eau.
Et c’est justement l’eau que les Almouravides, fondateurs de la ville, cherchèrent en premier lieu.
Des eaux de l’oued Tensift, qui délimitent La Palmeraie et les 350 puits reliés entre eux par l’incroyable réseau des khttara, les canaux souterrains qui fonctionnent encore de nos jours, est arrivée la richesse qui a permis à cette ville aux confins du désert et des sables brûlants, de défier la soif, de donner le départ à différentes activités telles que celle du cuir, des tanneries et des teintureries, et de se doter de splendides jardins, plein de plantes de toutes espèces, de bassins monumentaux et de fontaines comme celles de Sidi El Hassan ou Moussain

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