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mercredi 27 avril 2011

Jamaa Lafna


Plus qu’une place, Djamâa El-Fna est un mythe qu’il faut voir, vivre, écouter, sentir. A elle seule constitue un but, une capitale à part dans la capitale, une place qui n’a rien à envier aux autres places européennes ou américaines, à ces autres lieux magiques où, au moins une fois dans sa vie il faut être allé.
C’est plus qu’une place, c’est encore une mer, une énorme scène de théâtre de 150 mètres sur 100, entre la Médina et la Koutoubia qui pointe vers le ciel, où le spectacle se transforme du matin au soir, où se concentre Marrakech toute entière, la population d’hier, vêtu à la berbère ou à l’Arabe avec ces femmes au visage voilé et les hommes aux longs manteaux épais ou légers, et la population d’aujourd’hui vêtu comme tous les jeunes actuels.
La place Djamaâ et-Fana est aujourd’hui ouverte. Elle n’a pas d’horaire à respecter. On peut y aller à tout moments. Depuis toujours c’est le coeur de la ville. C’est ici, « place des « trépassés » que les condamnés étaient exécutés dans les temps enciens. Il ya au moin trois place à voir, toutes différante. Au marché de la place vous trouverez de tout.
Des épices, pour rester dans le domaine culinaire : poivre, safran, cannelle, genièvre, cumin, noix muscade, piment en poudre. Et des montagnes de thé, surtout emporté de Chine, des cascades de feuilles de menthe. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux est « regarder » avec le nez. « Regarder » et rêver alors que mille parfums vous entourons dans la tête, fruit des essences qui, avec le henné (la teinture que les femmes utilisent choisie par Mahomed comme symbole de la paix). Vous découvrirez dans de minuscules et mystérieuses bouteilles colorées. Au milieu de l’après-midi, sans que vous vous en voyiez aperçu, la place Djamaâ el-Fna s’est transformée en une grande scène de théâtre pour un spectacle se déroulant dans tous les coins. Il n’y a pas de billet d’entrée à payer. Seulement, parce que vous êtes touristes, si vous le voulez vous pourrez donner quelques pièces. Mais personne ne vous dérangeras.


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